Havaianas, la marque des tongues brésiliennes est un article indispensable pour tous les Brésiliens. En effet, on a tous au moins une paire (même les pitchous!). Je ne vais pas raconter l'histoire de cette entreprise, même si je la trouve super intéressante! Je voudrais juste dire que j'étais très surprise de voir les Havaianas "o chinelo do brasileiro", portées par autant des français! Ce n'est pas un fait nouveau, l'uniformisation, une mode mondiale, on sait...mais, le même modèle de chaussure porté par un "sertanejo" au fins fonds du Brésil peut être acheté à la Rue Paradis!!! En effet, ces chaussures, au départ conçues pour la population pauvre du Brésil, sont aujourd'hui dans des vitines chiques en France!
Où est ce que je vous en venir avec cette histoire de tongues? C'est juste pour signaler le fait que les choses changent au fil du temps, elles prennent une autre dimmension, on les adapte aux nouveaux contextes. En ce qui concerne les tongues, certains modèles destinés à l'exportation ont été créés. Mais la majorité de modèles de Havainas que l'on trouve dans le marché européen sont également vendus au Brésil. Mais les hommes, peuvent-ils s'adapter à des nouveaux contextes tout en gardant leur "modèle de base"? C'est là que rentre la question de l'interculturel. Cela fait quatre ans que je suis en France, cet été, après trois ans sans rentrer à la maison, je suis partie auprès "des miens". Arrivée à São Paulo, je me suis senti agréssée par un employé de l'aérport qui en plus de tutoyer, m'a touché l'épaule quand je lui avais demandé un petit renseignement! Je ne lui ai rien dit, mais au fond de moi j'avais envie de le frapper! Jusqu'à mon arrivée chez mes parents, j'ai vécu d'autres situations du même genre. Ah oui, on a une autre culture au Brésil! Mais après tout, c'est ma culture!!!. Alors, j'ai changé??? Rien de très inquiétant, quelques jours après j'étais réabituée à Ma culture.
En réfléchissant sur le sujet, je me suis rendue compte qu'à partir du moment où l'on connaît une autre façon de vivre, on change (et c'est involontaire). Je ne me sens pas moins brésilienne qu'avant mon arrivée en France. Je ne suis pas française, mais cette nouvelle culture fait aussi partie de moi.
Alors oui, les hommes peuvent (en règle génerale) s'adapter à des contextes nouveaux tout en gardand leur "modèle de base" qui sera peut-être un peu aménagé. Les expériences d'interculturalité nous permettent d'évoluer en tant qu'êtres humains citoyens du monde! Viva a interculturalidade!!!!!
En réfléchissant sur le sujet, je me suis rendue compte qu'à partir du moment où l'on connaît une autre façon de vivre, on change (et c'est involontaire). Je ne me sens pas moins brésilienne qu'avant mon arrivée en France. Je ne suis pas française, mais cette nouvelle culture fait aussi partie de moi.
Alors oui, les hommes peuvent (en règle génerale) s'adapter à des contextes nouveaux tout en gardand leur "modèle de base" qui sera peut-être un peu aménagé. Les expériences d'interculturalité nous permettent d'évoluer en tant qu'êtres humains citoyens du monde! Viva a interculturalidade!!!!!
j'ai bien aimé ton petit billet explicatif et je tiens à dire que je suis tout à fait d'accord avec toi!
RépondreSupprimerOui, on en avait discuté, c'est effectivement impressionant comme on peut "s'habituer" tellement à une culture, à un mode de vie, qui est éloigné de la notre, au point de trouver les comportements et attitudes quotidiens des personnes de notre propre culture étonnants, voire parfois choquants! En rentrant de Bolivie, j'étais complètement perdue pour demander un renseignement dans la rue par exemple; je ne savais plus comment engager la conversation... On dit "hola" en espagnol, mais ce n'est ni formel comme notre "bonjour", ni familier comme notre "salut", ce qui fait que j'ai continué à dire "hola" pendant un moment! Il m'était devenu aussi complètement incongru de vouvoyer des gens qui avaient à peu près mon âge...
RépondreSupprimerChère Joseandra
RépondreSupprimeraller sur ton blog est rafraichissant ...une musique délicieuse, je ne sais pas trop ce qui passe là quand j'écris, je crois que c'est du Damien Rice, en brésilien et c'est beau ! the blower's daughter ...c'est la chanson d'un très joli film, Closer, au titre qui fait penser à ces magazines pipole .
Très joli billet que tu as écrit là sur la culture, la sienne, celle des autres qu'on finit par prendre un peu, beaucoup tout en restant soi-même :-))
merci à toi !